Interview par le Blog ProntoPro
Que puis-je faire moi-même ? Par où commencer ?
Tout d’abord, la confiance en soi n’est pas un état. Ça pourrait être un état d’esprit, oui. C’est surtout une manière de voir les choses, de penser, d’avancer. C’est un cheminement.
On ne peut pas dire « J’AI TOUJOURS CONFIANCE EN MOI ». Et ce serait dangereux d’ailleurs de ne jamais douter. Imaginez le risque que vous prendriez si vous avez 100% confiance en vous pour conduire une voiture de nuit sans phare à 180 km/h sur des petites routes…
Il est donc normal d’avoir confiance en soi dans certaines tâches, dans certaines situations, à certains moments. Tout comme Il est normal d’avoir moins confiance en soi, voire pas du tout, dans d’autres circonstances.
Tout l’intérêt est de comprendre ce qui est OK pour vous, ce qui est acceptable. Et ce qui est limitant, ou ce qui nécessite un changement.
Autrement dit, dans quelles situations ressentez-vous un manque de confiance en vous ? Et dans ces situations, qu’est ce qui est réellement limitant dans votre vie ?
Je m’explique. Si vous manquez de confiance en vous pour sauter à l’élastique, mais que sauter à l’élastique n’est pas très important pour vous, alors ce manque de confiance en vous n’est pas fort limitant dans votre vie. Si par contre, vous manquez de confiance en vous quand vous devez parler anglais devant vos collègues, et que vous devez le faire une fois par semaine, cette situation peut devenir limitante pour vous, voire carrément stressante ou invivable.
Il est possible de travailler la confiance en soi en coaching individuel. C’est d’ailleurs un sujet abordé dans presque tous mes coachings. Je propose également des ateliers pour aborder le sujet en très petits groupes. J’y aborde notamment les relations entre confiance en soi, estime de soi et respect de soi. Pensez à regarder la rubrique agenda pour vérifier les ateliers disponibles.
Je veux perdre du poids. Je veux arrêter de fumer. Je veuxLe cerveau est le plus puissant ordinateur au monde. Il contrôle à chaque instant des centaines de paramètres corporels (température, pression sanguine, rythme cardiaque, production de salive, de la bile, transpiration, hormones, te garder en équilibre, parler, marcher, coordonner les mouvements, etc, etc, etc, …) de manière à te garder EN VIE. Ton cerveau est ton meilleur allié.
Gérer un projet n’est pas toujours évident. Cela nécessite de l’organisation, de la méthode, de la rigueur… Mais des outils peuvent vous aider. Le COACHING est un de ces outils.
La définition de l’objectif. Et au-delà, la faisabilité de cet objectif. => le QUOI
On peut aussi chercher le SENS et la DURABILITÉ mais cela sera l’objet d’un autre article.
La phase créative, « brainstorming », on ouvre tous les possibles. => le COMMENT
Après avoir ouvert les possibles, on va fixer les priorités. L’organisation dans le temps, l’agenda, définir les actions urgentes et/ou importantes. => le TIMING
Vient ensuite la réalisation, la concrétisation, le mouvement. Commencez petit. On grimpe un escalier par la première marche. Aussi petite soit-elle, vous devrez passer par cette marche. => l’ACTION
Durant toutes ces phases. Entourez-vous de personnes positives. Ecoutez les personnes qui sont déjà passées par là. Apprenez à « débusquer » les personnes qui conseillent, bien souvent avec plein de bonnes intentions.
En COACHING, on va développer ces différentes phases grâce à des outils spécialisés qui vous feront réfléchir, prendre du recul ET PASSER A L’ACTION.
Dans mon dernier article, nous avons vu que certains programmes pouvaient être limitants. Le coaching va s’y intéresser de manière à le REMPLACER par un programme mieux approprié à ce jour. Le coach utilisera pour ce faire des techniques dites « curative ».
Nous avons tous également des programmes très positifs, très intéressants, qui nous boostent, qui nous aident…
Il est également possible en coaching de s’y intéresser. De manière à faire mieux, à mieux les utiliser, à mieux y accéder, ou à y accéder au bon moment. Le coach utilisera pour cela des techniques dites « génératives ».
Pensez par exemple à un joueur de tennis qui est mené 4 balles de set. Il remonte son adversaire et remporte le set. Il sera réellement « dopé ». Pourtant, il a la même forme physique que quelques secondes plus tôt. Son cerveau l’a juste placé dans un état d’esprit différent. Son cerveau l’a placé dans un « état ressource » très positif, performant, utile,…
En COACHING, on va parler de nos ÉTATS RESSOURCES pour nous améliorer dans certaines circonstances. On utilisera des techniques pour y avoir accès plus facilement.
PNL… C’est un acronyme peu barbare. Ça parle de programme, de neurones, de la linguistique… Mais : TOUT ÇA SERT A QUOI ?
Et bien, notre cerveau fonctionne avec des programmes, des stratégies,… TOUS ces programmes ont été utiles à un moment donné. Mais depuis le temps, certains programmes deviennent parfois gênants, limitants.
Prenons l’exemple d’une personne qui se fait mordre par un chien. Le cerveau va développer, pour la protéger, une phobie des chiens.
Pour la protéger ! C’est donc très positif ! Il y a une très bonne intention là derrière ! Et ça marche ! Étant phobique des chiens, elle ne s’approchera plus des chiens et ne se fera dès lors plus mordre. Ce programme est donc utile. Le cerveau a bien fait son travail !
Avec le temps, cette personne a grandi. Elle relativise son accident. Elle voudrait vraiment être capable d’approcher disons, au moins des petits chiens. Par contre, la phobie prend irrémédiablement le dessus.
Le programme de son cerveau « phobie des chiens » devient donc limitant pour elle. Il sera alors intéressant de comprendre l’UTILITÉ du programme limitant. Et le remplacer par un autre programme, qui a la même utilité, mais qui est plus approprié pour cette personne au jour d’aujourd’hui. Et le cerveau acceptera, pour autant que le programme permette de garder l’utilité de départ : la protéger des chiens. C’est le but de l’accompagnement en COACHING.